Basketball

Le Québécois Nicolas Palmer a vu son travail être récompensé à l’échelle nationale, samedi dernier, à l’occasion de la remise des prix annuels de Basketball en fauteuil roulant Canada (BFRC). Le Lavallois a alors reçu le prix du leadership 2019, un honneur qu’il a accueilli avec étonnement et beaucoup de fierté.

« J’étais un peu surpris! Je suis encore assez jeune et j’ai l’impression que je viens tout juste de commencer ma carrière d’entraîneur », lance d’entrée de jeu Palmer, qui se considère privilégié de compter parmi les récipiendaires de ce titre.

« C’est un immense honneur, surtout quand je vois les noms des personnes qui m’ont précédé. Je constate qu’ils ont fait énormément pour le sport et ça me motive pour la suite. Je sais que j’ai encore beaucoup à donner au basketball en fauteuil roulant », poursuit-il.

Nicolas, le passionné

D’abord initié par son père en tant que joueur non handicapé, Palmer gravite dans le monde du basketball en fauteuil roulant depuis plus de 18 ans. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est un véritable passionné de son sport.

« Ce j’aime plus du basketball en fauteuil roulant, c’est l’aspect d’équipe. Il y a un côté stratégique unique et un seul joueur ne peut tout faire seul. Je ne retrouve pas ça dans les autres sports », indique celui qui a toujours été reconnu pour ses qualités de leader.

C’est d’ailleurs pourquoi il se veut être une véritable icône de son sport au Québec, où il poursuit sa carrière de joueur avec le CIVA de Montréal au niveau AAA, en plus de s’impliquer dans les différents programmes provinciaux. Son travail acharné lui a également permis de rejoindre l’équipe nationale masculine, avec qui il occupe un rôle d’entraîneur adjoint.

Malgré ses nombreuses implications, Palmer se fait un devoir de partager son savoir et de poursuivre sa mission de promouvoir son sport.

« Mon but est de transmettre ma passion et de faire connaître le basketball en fauteuil roulant. C’est un des plus grands défis auxquelles nous faisons face. La plupart du temps, les gens ne savent pas que ça existe et que les joueurs non handicapés peuvent pratiquer ce sport et se rendre assez loin », fait valoir Palmer, qui apprécie chaque moment passé sur le terrain.

« Ça me rend toujours fier de voir comment les joueurs évoluent et comment ils accrochent à ce sport. Ils en veulent toujours plus et c’est plaisant de participer à l’essor du basketball en fauteuil roulant! »

Un travail en continu

En cette période de confinement, Nicolas Palmer a décidé d’user de créativité et de mettre les bouchées doubles dans ses fonctions d’instructeur de la formation masculine canadienne.

« J’ai Tokyo dans la mire et cette pause forcée nous oblige à continuer notre travail de manière différente. On ne peut pas se réunir, alors nous élaborons des stratégies différentes pour que nos joueurs s’entraînent à distance. Nous visionnons aussi beaucoup de vidéo afin d’être prêts pour les Jeux paralympiques », explique-t-il.

Il en profite également pour continuer ses apprentissages, qui lui seront bénéfiques lors du « retour à la normale ».

« J’ai terminé ma certification complète d’entraîneur et, maintenant, je veux devenir formateur certifié PNCE. Ça m’aidera à poursuivre mes engagements, tant au niveau national, que provincial. J’adore faire les deux et j’ai déjà hâte de retourner sur le terrain! ».

L’équipe de Parasports Québec est fière de souligner l’apport de Nicolas Palmer au sein de la communauté québécoise de basketball en fauteuil roulant et tient à le féliciter pour l’obtention du prix du leadership 2019.