La Coupe Osaka a permis à l’équipe canadienne de basketball de renouer avec l’action en vue d’une saison fort occupée, notamment ponctuée des Championnats du monde et des Jeux parapanaméricains, tous deux importants dans le processus de qualification paralympique.

Les joueuses canadiennes ne s’étaient pas réunies depuis octobre et le camp au Japon a été l’occasion d’évaluer où elles en étaient.

Les Québécoises Élodie Tessier, Sandrine Bérubé, Sofia Fassi-Fehri et Aurélie Jacob-Verreault étaient de la partie, sans oublier la capitaine Cindy Ouellet, élue au sein de l’équipe d’étoiles du tournoi.

La troupe de Marc Antoine Ducharme a vaincu celle de l’Australie 72-42, puis celle du Japon par la marque de 73-44. Elle a toutefois perdu ses deux rencontres face aux Néerlandaises, incluant la finale.

« C’est un beau tournoi pour nous. On a pu rencontrer des équipes assez fortes et surprenantes. Il faut être prêtes mentalement et physiquement pour les jouer, estime Élodie Tessier. On a beaucoup à retenir des Néerlandaises. Elles sont constantes et calmes. C’est bien d’avoir eu la chance de les affronter deux fois avant les mondiaux. »

Les deux parties contre les championnes du monde et championnes paralympiques ne se sont pas déroulées de la même façon pour les Canadiennes, comme le démontrent les pointages finaux.

Au premier duel, les représentantes des Pays-Bas ont été dominantes et l’ont emporté facilement 87-32.

« On s’est fait démolir », a simplement résumé Tessier.

L’histoire a été différente en finale. Au troisième quart, les Canadiennes détenaient une avance de trois points. Leurs adversaires ont remonté la pente pour prendre les devants et filer vers une victoire de 67-47.

« Au premier match, on n’était pas dans le coup. Au deuxième, on a réussi à les tenir jusqu’à la 35e minute. Maintenant, il faudra le faire pendant 40 minutes, a partagé l’entraineur Ducharme. Les Pays-Bas, c’est comme un métronome. Elles n’ont pas vraiment de hauts et de bas, c’est toujours la même production. Si on rate quatre ou cinq lancers de suite, elles en profitent et une fois que c’est fait, c’est dur de les rattraper. »

Toujours selon Marc Antoine Ducharme, des ajustements devront être apportés d’ici les Championnats du monde qui auront lieu en juin, à Dubaï. L’écart entre les deux performances face aux Pays-Bas en dit long sur le potentiel de l’équipe canadienne.

De son côté, Élodie Tessier se dit optimiste de pouvoir les surprendre dans un avenir rapproché.

« J’aurais aimé jouer un troisième match contre les Pays-Bas ! Je suis très contente de notre progrès en tant qu’équipe et j’ai hâte de voir où nous allons être à l’échelle mondiale. »

Les sélections canadiennes se tiendront en avril à Saint-Jean-sur-Richelieu. Deux camps préparatoires suivront avant la tenue des mondiaux. Les Jeux parapanaméricains se tiendront quant à eux en novembre au Chili.