Depuis 1992, Parasports Québec souligne la carrière, l’engagement et le dévouement d’athlètes, de bénévoles, de gestionnaires et d’administrateurs. Il existe 6 sections chacune reliée à un sport ou à une contribution multisport.
Il était évident de nommer la section d’athlétisme en fauteuil roulant du temple de la renommée de Parasports Québec en hommage à André Viger (1952-2006). En effet, ses performances ont fait de lui une véritable légende partout au pays.
Il a de plus révolutionné l’équipement en étant le premier à utiliser un fauteuil de course à trois roues, tel qu’on le connaît de nos jours. Ses exploits aux marathons de Montréal ont donné une grande visibilité à ce sport et ont influencé la majorité des athlètes d’aujourd’hui. Le premier Prix André-Viger a été remis à son titulaire en janvier 2000. Le temple de la renommée de Parasports Québec, section André-Viger, souligne les accomplissements d’un athlète, d’un professionnel de l’athlétisme en fauteuil roulant (bénévole, entraîneur, etc.) ou encore d’une personnalité pour sa contribution exceptionnelle au développement et à la promotion de l’athlétisme en fauteuil roulant. |
Les récipiendaires
Dean Bergeron | Athlète | 2018 |
Jacques Martin | Athlète | 2016 |
Pierre Pomerleau | Entraineur | 2016 |
André Beaudoin | Athlète | 2009 |
Marc Desjardins | Bâtisseur | 2008 |
Richard Tétrault | Bâtisseur | 2007 |
Alain Baillargeon | Athlète | 2006 |
Doug Lyons | Athlète | 2005 |
Chantal Petitclerc | Athlète | 2004 |
Marc Quessy | Athlète | 2003 |
Serge Arsenault | Bâtisseur | 2002 |
Roger B. Mondor | Bâtisseur | 2000 |
André Viger | Athlète | 1999 |
Personnage de premier plan dans l’histoire du basketball en fauteuil roulant au Canada, Bill Hepburn (1915-2003) a été le fondateur et président des Wheelchair Wonders de Montréal en 1951. Il s’était alors donné comme mission de changer une certaine image des personnes amputées et paraplégiques, à une époque où elles ne faisaient parler d’elles qu’avec des mots de compassion et de pitié.
En 1953, Bill réussit à envoyer son équipe aux Jeux de Stoke Mandeville, la première équipe canadienne à participer à un événement sportif international pour les personnes ayant un handicap. Un exploit qu’il a réussi à renouveler les années suivantes soit en 1954 et 1955. L’équipe a été intronisée au Temple de la renommée de l’Association canadienne du basketball en fauteuil roulant. Bill Hepburn est également étroitement associé à la création de la première équipe féminine de basketball en fauteuil roulant au Canada, et peut-être même au monde : les Wheelchair Wonderettes ! Bill Hepburn a aussi négocié quelques matchs de démonstration avec les célèbres Harlem Globetrotters, entre 1973 et 1990. Pionnier du basketball en fauteuil roulant canadien, Bill Hepburn laisse une contribution exceptionnelle à l’histoire de ce sport au pays. Le prix Bill-Hepburn est décerné annuellement depuis 1992. Il a été modifié pour le Temple de la renommée de Parasports Québec section Bill-Hepburn en 2014. |
Les récipiendaires
David Eng | Athlète | 2023 |
Yvon Rouillard | Athlète | 2017 |
Sabrina Durepos-Pettinicchi | Athlète | 2014 |
Patrick Champoux | Bâtisseur | 2009 |
Réginald Goodman | Athlète | 2008 |
Claude Gingras | Bâtisseur | 2007 |
François Mondou | Bâtisseur | 2006 |
Dany St-Arnaud | Athlète | 2005 |
Alain Roy | Bâtisseur | 2004 |
Anne Lachance | Bâtisseur | 2003 |
Daniel Vézina | Bâtisseur | 2002 |
Guy Berthiaume | Bâtisseur | 2001 |
Gilles Brière | Bâtisseur | 2000 |
Michel Racine | Bâtisseur | 1999 |
Chantal Benoît | Athlète | 1998 |
Martine Talbot | Bâtisseur | 1997 |
Robert Lefebvre Sr | Bâtisseur | 1996 |
Lucie Bois | Bâtisseur | 1995 |
Gérard Brûlé | Athlète | 1994 |
Jean Lemonde | Bâtisseur | 1993 |
André Ducharme | Bâtisseur | 1992 |
Pionnier, athlète et entraîneur, Errol Paillé a littéralement fait naître le rugby au Québec. Participant à une compétition d’athlétisme en 1978, il assiste à une démonstration de « murderball », premier nom attribué au rugby en fauteuil roulant. Emballé par ce nouveau sport, il importe littéralement au Québec cette discipline créée au Manitoba.
Fortement impliqué, il ne ménage pas son temps ni ses efforts à structurer et à développer l’organisation du rugby au Québec. En favorisant la participation des athlètes à une pratique sportive innovatrice et stimulante, il a ainsi œuvré à l’intégration pleine et entière des personnes quadriplégiques au sein de la communauté sportive. Le Prix Errol-Paillé a été remis pour la première fois en 1995 à son titulaire. Depuis 2014, le Prix Errol-Paillé a été transformé pour devenir « Le temple de la renommée de Parasports Québec section Errol-Paillé ». |
Les récipiendaires
Gilles Brière | Bâtisseur | 2019 |
Benoît Labrecque | Bâtisseur | 2009 |
Marco Dispaltro | Bâtisseur | 2008 |
Dany Bélanger | Athlète | 2007 |
Suzanne Pelletier | Bâtisseur | 2006 |
Stéphane Charbonneau | Bâtisseur | 2005 |
Daniel Paradis | Athlète | 2004 |
Paul Desjardins | Bâtisseur | 2003 |
Michel Vadeboncoeur | Bâtisseur | 2002 |
René Joncas | Bâtisseur | 2001 |
Stéphan Dubuc | Bâtisseur | 2000 |
Rosalba Guerrera | Bâtisseur | 1999 |
Tony Lapolla | Bâtisseur | 1998 |
Serge Raymond | Bâtisseur | 1997 |
André Asselin | Bâtisseur | 1996 |
Errol Paillé | Bâtisseur | 1995 |
Les récipiendaires
Séverine Tamborero | Entraîneur | 2016 |
Tennis Canada | Bâtisseur | 2009 |
Yann Mathieu | Athlète | 2008 |
Nissim Louis | Bâtisseur | 2007 |
Mario Perron | Athlète | 2006 |
Norbert Rodrigue | Bâtisseur | 2005 |
François Lacourse | Bâtisseur | 2004 |
Hélène Simard | Athlète | 2003 |
Jean-François Manibal | Bâtisseur | 2002 |
André Boulet | Bâtisseur | 2001 |
René Gauthier | Bâtisseur | 2000 |
Claude Brunet | Bâtisseur | 1999 |
Athlète exceptionnel, bénévole, entraîneur et bâtisseur, Robert Lefebvre Sr a laissé une marque indélébile dans le milieu du sport en fauteuil roulant au Québec et au Canada.
D’abord à titre d’athlète, il a été de tous les événements sportifs au Canada, des années cinquante jusqu’au dernier Défi sportif. Membre de la première équipe de basketball en fauteuil roulant au pays, les Wheelchair Wonders, ses interventions à titre d’entraîneur et d’organisateur ont influencé l’évolution du sport en fauteuil roulant d’un océan à l’autre. Si certains lui doivent leurs premiers coups de roues dans la Ligue de basketball en fauteuil roulant de Montréal, dont il a été le fondateur, d’autres le considèrent comme le moteur du développement et de la popularité des sports pour les personnes ayant un handicap physique au Québec. Il a fondé plusieurs organismes, toujours dans le but de promouvoir et de multiplier les occasions de pratiques des activités physiques pour le loisir et la compétition auprès des jeunes et des moins jeunes. Il a été un des premiers à rassembler autant de personnes pour faire l’essai de l’athlétisme, de la natation ou du basketball. En 1999, Robert Lefebvre prend sa retraite après 49 ans de vie sportive active, entre autres en basketball en fauteuil roulant. C’est donc à titre d’organisateur qu’il célèbre ses noces d’or avec le sport en 2000. Même retiré du jeu, il a continué d’être une voix importante dans le développement du sport en fauteuil roulant jusqu’à son décès survenu en 2005. Parasports Québec a choisi d’attribuer son premier prix multisport à Robert Lefebvre Sr en 1999. Ce prix est remis à des personnes pour leur contribution exceptionnelle au sport en fauteuil roulant, pour souligner des réalisations et des exploits hors du commun. Depuis 2014, le prix Robert Lefebvre est devenu le Temple de la renommé de Parasports Québec section Robert-Lefebvre. |
Les récipiendaires
Donald Royer | Bâtisseur | 2018 |
Pierre Pomerleau | Bâtisseur | 2016 |
Francine Laforce-Bisson | Bâtisseur | 2009 |
Maxime Gagnon | Bâtisseur | 2008 |
Jean Lemonde | Bâtisseur | 2007 |
Louis Barbeau | Bâtisseur | 2006 |
Jean Labonté | Athlète | 2005 |
Dany Verner | Athlète | 2005 |
Benoit St-Amand | Athlète | 2005 |
Serge Raymond | Bâtisseur | 2004 |
Gérald Brûlé et Élaine Allard | Exploit | 2003 |
Monique Lefebvre | Bâtisseur | 2002 |
René Massé | Bâtisseur | 2001 |
Claude Lefrançois | Bâtisseur | 2000 |
Robert Lefebvre | Bâtisseur | 1999 |
Les athlètes dont l’excellence des réalisations dans les parasports de haut niveau a permis à Parasports Québec de se distinguer ainsi que les pionniers-bâtisseurs (c’est-à-dire les entraîneurs, officiels, classificateurs, responsables de club, organisateurs, administrateurs, etc.) qui ont grandement contribué au développement et au progrès du parasport seront admissibles au Temple de la renommée de Parasports Québec.
Les candidats peuvent être vivants ou décédés au moment de leur mise en candidature. Les individus peuvent être mis en nomination dans plusieurs catégories si leur cheminement et leurs réalisations le permettent.
Ainsi, le candidat dans la catégorie « athlètes » doit avoir été membre au Québec pendant la majeure partie de sa carrière, avoir cessé sa carrière de haut niveau depuis un minimum de trois ans et avoir participé à plusieurs événements canadiens et/ou avoir participé aux Jeux paralympiques, à titre de membre dans une ou plusieurs disciplines reconnues par Parasports Québec. Le délai de 3 ans pourrait exceptionnellement être raccourci advenant le cas d’un exploit hors du commun lors de grands jeux ou de championnats du monde.
Le candidat de la catégorie « pionniers-bâtisseurs » doit avoir apporté une contribution significative pendant au moins cinq ans au plan international, national et/ou québécois et doit avoir été résidant de la province de Québec durant la majeure partie de son implication. Les candidats de la catégorie des « pionniers-bâtisseurs » peuvent être actifs ou non au moment de la sélection. Cette catégorie comporte : Les entraineurs, les officiels, les classificateurs, les employés et professionnels du sport, les responsables de club et les bénévoles.
Les membres du comité de sélection du Temple de la renommée, les employés et le conseil d’administration de Parasports Québec ne sont pas admissibles aussi longtemps qu’ils exercent leur fonction.
Le travail du comité de sélection effectue des recherches et analyse les candidatures. Puis il recommande annuellement des candidats et candidates au conseil d’administration de Parasports Québec.
David Eng
David Eng a été admis au Temple de la renommée de Parasports Québec en tant qu’athlète de basketball en fauteuil roulant dans la section Bill Hepburn, lors des finales de la ligue provinciale en 2023.
David a découvert le basketball en fauteuil roulant lorsqu’il était enfant grâce à son oncle Gérald Brulé, un ancien de l’équipe canadienne et lui-même membre du Temple. Il a commencé à le pratiquer de façon récréative en 1989, tout en jouant au basketball debout à son école secondaire. Trop souvent blessé en jouant debout en raison de sa condition physique, il se tourne vers le parasport de façon définitive, sans savoir qu’il en deviendra un de ses plus grands ambassadeurs.
À la première apparition du basketball en fauteuil roulant aux Jeux du Canada, en 1995, il y est et aide l’équipe du Québec à se classer quatrième à Grande Prairie, en Alberta. Il obtient ensuite une médaille d’argent aux Jeux de Corner Brook, à Terre-Neuve-et-Labrador, en 1999. Les formations du CIVA et des Gladiateurs compteront aussi sur ses habiletés pendant de nombreuses années, notamment lors des conquêtes de cinq titres nationaux en 2004, 2013, 2017, 2018 et 2019.
Deng comme le surnomment ses amis et coéquipiers se démarque aussi aux États-Unis, entre autres à l’Université du Texas à Arlington. Le bachelier en kinésiologie contribue en effet à la conquête du tournoi intercollégial de basketball en fauteuil roulant par le Movin’ Mavs en 2006. Puis, dans l’Association nationale de basketball en fauteuil roulant, la NWBA, il participe aux conquêtes des champions nationaux de 2014, 2018 et 2019 des Rollin’ Knicks de New York.
En 2007, il fait un saut sur le Vieux Continent, le temps d’être le meilleur pointeur de la ligue européenne à la Coupe Vergauwen en tant que représentant du club CAP SAAA.
C’est en 2003 que le Montréalais d’origine fait ses débuts avec l’équipe canadienne, l’aidant à enlever les grands honneurs aux Jeux parapanaméricains de Mal del Plata, en Argentine. En 2004, à sa première saison à plein temps au sein de la formation nationale, il décroche la médaille d’or aux Jeux paralympiques d’Athènes.
Capitaine, porte-drapeau et double médaillé d’or paralympique
David devient cocapitaine de l’équipe nationale en 2006 et occupe toujours ce rôle au moment de sa retraite en 2020. Il est à nouveau couronné champion paralympique aux Jeux de Londres en 2012. Son long et prolifique parcours lui permet également d’être champion du monde en 2006 à Amsterdam de même que vice-champion paralympique en 2008 à Pékin.
En 2016, il est choisi pour porter le drapeau du Canada à la cérémonie d’ouverture aux Jeux paralympiques de Rio. Il conclut sa carrière en tant que capitaine de la formation à la feuille d’érable, driblant pour la dernière fois comme représentant du pays aux Jeux parapanaméricains de Lima, au Pérou, en 2019.
Choisi au sein d’une multitude d’équipes d’étoiles et comme joueur le plus utile, tant au Canada et aux États-Unis que sur la scène internationale, l’athlète de Saint-Jean-sur-Richelieu a notamment été nommé athlète masculin de l’année de l’Association canadienne des sports en fauteuil roulant en 2009 et de Basketball en fauteuil roulant Canada en 2012, 2015 et 2017. Il est aussi récipiendaire de deux médailles d’honneur de l’Assemblée nationale du Québec et de la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.
Son impressionnante feuille de route fait de David l’un des meilleurs joueurs de basketball en fauteuil roulant de tous les temps. Pas étonnant que ses coéquipiers le surnommaient Superman!
Dean Bergeron
Dean Bergeron a quant à lui fait son entrée au Temple de la renommée de Parasports Québec dans la section André Viger. « Ça me fait vraiment chaud au cœur. C’est une belle reconnaissance », a mentionné celui qui a apprécié le contexte de retrouvailles avec la communauté du parasport au Québec. « J’ai plein de souvenirs qui me reviennent en tête. En recroisant des gens ici, je revois des courses, des événements que nous avons vécus ensemble. C’est une belle soirée pour moi de vivre ce moment. »
Passionné par le sport depuis son jeune âge, Dean Bergeron envisageait une carrière de hockeyeur. Le natif de La Baie a vu son rêve s’écrouler le 25 août 1987 à la suite d’un accident à l’entraînement à ses débuts dans la LHJMQ alors qu’il portait l’uniforme des Cataractes de Shawinigan. Il ne s’est toutefois pas laissé abattre par cette épreuve qui a laissé place à une carrière de vingt ans en para-athlétisme.
C’est durant ses études en actuariat qu’il a fait la rencontre de Pierre Pomerleau, qui deviendra son entraîneur et son mentor. Pierre sera celui qui donnera à Dean de nouveaux objectifs sportifs, cette fois sur trois roues, en course en fauteuil roulant.
Des objectifs qui le mèneront à quatre Jeux paralympiques. D’Atlanta en 1996 à Pékin en 2008, en passant par Sydney en 2000 et Athènes en 2014, le palmarès de Dean Bergeron totalise 10 médailles, dont trois d’or.
Dean Bergeron est également devenu le premier athlète en fauteuil roulant de la catégorie T52 à être passé sous la barre de la minute au 400 m.
À la retraite de la compétition depuis 2010, il offre aujourd’hui des conférences afin de parler de son expérience en plus d’être vice-président à l’administration et aux relations avec la clientèle à la Capitale.
« Dean est un exemple pour toute une génération d’athlètes. Son parcours d’athlète est impressionnant, mais aussi le chemin qu’il a tracé après sa retraite », a souligné Francis Ménard.
Parasports Québec a été une organisation marquante dans le parcours de Dean Bergeron. « C’est une association qui est marquante, puisque cette organisation m’a permis de rebâtir mes rêves. Grâce aux bénévoles de Parasports Québec et à ceux qui s’y investissent, j’ai pu les réaliser », a raconté l’intronisé qui a conclu en lançant un message aux jeunes para-athlètes. « Il ne faut jamais lâcher. Tu peux penser que ta vie est à l’envers et qu’il n’y a plus rien à faire, mais à partir du moment où tu crois en tes rêves et que tu travailles fort, ça vaut la peine. Et lorsque tu accomplis tes rêves, tout ça prend tout son sens. »
Jacques Martin
Il est né le 28 septembre 1960 à Sherbrooke, en Estrie. Il s’est rapidement fait connaître par ses aptitudes physiques et sportives en débutant une carrière en haltérophilie. Cette carrière fut néanmoins de courte durée lorsqu’il fût victime d’un accident de motocyclette qui le rendra paraplégique. Cette épreuve n’annonçait pourtant pas la fin de quelque chose, mais plutôt le début d’une grande aventure. À la suite de son accident, Martin a croisé le chemin de Jean Laroche qui deviendra son entraîneur pour son long parcours en tant qu’athlète paralympique. Un athlète qui deviendra d’ailleurs l’un des plus médaillés de la belle province. En 20 ans de carrière au lancer du poids, du disque et du javelot, soit de 1984 à 2004, Jacques Martin a participé à six Jeux paralympiques consécutifs où il a récolté un total de neuf médailles, dont quatre d’or à quatre Jeux différents. Au cours de son trajet sportif, il a non seulement remporté un grand nombre de compétitions, mais a également ajouté à son palmarès des records du monde dans la catégorie F55 en lancer du disque et en lancer du javelot. Après une carrière remplie de succès, en 2010 l’athlète sherbrookois effectue son dernier lancer et décide de prendre sa retraite.
Jacques Martin n’aura pas seulement laissé sa marque en tant qu’athlète, mais bien plus encore. Il a permis à d’autres, comme Diane Roy, de découvrir le sport. « Les gens ne le savent pas, mais c’est lui qui m’a découverte un jour d’été en 1992. C’est un peu grâce à Jacques si je suis là maintenant et que je performe dans ce que j’aime faire le plus au monde. » Diane Roy. Il s’est aussi énormément impliqué en athlétisme dans sa région, il était un bénévole dévoué et transmettaient sa bonne humeur et son sourire autour de lui. Par ailleurs, en 2012 le club d’athlétisme de Sherbrooke a nommé une compétition sportive en son honneur, le crépuscule Jacques Martin, qui se tient encore aujourd’hui. Aussi, en 2015 la ville de Sherbrooke a inauguré la « Halte Jacques Martin » qui se trouve près de la fontaine sur la promenade du Lac-des-Nations. Jacques Martin nous a tristement fait ses adieux en 2012 à la suite d’un arrêt cardiaque à l’âge de 51 ans, mais il aura été et restera toujours un modèle pour tous ceux qui l’ont connu.
Marc Desjardins
Marc Desjardins est éducateur physique de formation et entraîneur depuis plus de vingt ans, en plus d’être un gestionnaire chez RDS. En fait, il a toujours cumulé le travail exigeant à sa passion pour l’entraînement. Il a contribué au développement de plusieurs athlètes paralympiques dont :
- Michel Filteau
- Éric Gauthier
- Daniel Normandin
- André Beaudoin
Alain Baillargeon
Chantal Petitclerc
2004 : Chantal Petitclerc reçoit son prix de M. Donald Royer.
Serge Arsenault
Unanimement, c’est à sa grande réceptivité que chacun fait référence lorsqu’il parle du premier Marathon de Montréal où furent intégrés les coureurs en fauteuil roulant. Sans peur ni restriction, dans les années où dans le monde des organisateurs de marathon on évaluait encore les risques à prendre des chances en ce sens, il a été le premier organisateur québécois à dire oui à la nouveauté et au respect.
Grâce à cette ouverture et à sa persévérance, les grands de chez nous, dont André Viger, ont fait leur marque en leur pays.
Merci monsieur Arsenault.
Richard Tétrault, président de la commission d’athlétisme, a représenté M. Arsenault qui ne pouvait pas être sur place à cause de problèmes de santé. M. Tétrault est accompagné de Chantal Peticlerc, athlète et Donald Royer, président de l’AQSFR.
André Viger
André Viger est né le 27 septembre 1952, à Windsor, en Ontario. Il est citoyen du Québec depuis 1953. Devenu un homme d’affaires dans les appareils orthopédiques, André Viger n’a toutefois pas délaissé sa passion pour le sport.
André Viger au Marathon de Montréal dans les années 80. Il fut l’un des premiers au monde à rouler avec un fauteuil à trois roues…!
Le saut à la compétition
Victime d’un accident de la route le 3 juin 1973, André Viger devient paraplégique à l’âge de 20 ans. Deux ans plus tard, un grand besoin de valorisation et le désir de prendre sa place dans la société l’amènent à entreprendre un programme d’entraînement. Ce n’est qu’en 1979 qu’il commence à rouler sérieusement et qu’il remporte son premier marathon. S’en suit un nombre impressionnant de médailles et de titres, partout à travers le monde. Il participe aux événements les plus prestigieux tels les Jeux olympiques et paralympiques, en plus d’abaisser plusieurs marques mondiales. Spécialiste des courses de fond, il revenait des Jeux paralympiques de 1992 avec une médaille d’or au 10 000 mètres… à 40 ans.
Le motivateur
Ce grand Québécois a impressionné le grand public de ses exploits. Exemple parfait de l’excellence, il sait de plus communiquer sa motivation par le biais de conférences. Qu’ils soient étudiants, personnes du troisième âge, gens de la communauté d’affaires ou athlètes, tous ont bénéficié de l’énergie, du dynamisme et de la volonté de réussir d’André Viger. Encore aujourd’hui, plusieurs de ses coéquipiers demeurent en admiration pour celui qui a été le premier à s’affirmer parmi les meilleurs athlètes en fauteuil roulant au monde.
Pierre Pomerleau
Sa passion pour les sports paralympiques est née lorsqu’un jour il a aperçu André Viger à la télévision. L’athlète franchissait alors la ligne d’arrivée du marathon de Montréal sous la barre des deux heures. La performance de Viger l’a tellement secoué qu’il s’est transporté dans ce milieu et a débuté sa carrière d’éducateur physique et d’entraîneur. Parmi les athlètes ayant travaillé avec Pomerleau, on compte entre autres le paralympien en athlétisme, Luke Gingras gagnant de deux médailles de bronze et une d’argent aux Jeux de Barcelone de 1992. On ne pourrait passer sous silence l’influence qu’il a eue sur Chantal Petitclerc, lui qui l’a introduite à la course en fauteuil roulant et entraîné de 1987 à 1991. Sans oublier Dean Bergeron, multiple médaillé paralympique, qu’il a suivi tout au long de sa carrière et ce, jusqu’en 2010 à la retraite de l’athlète. De plus, l’entraîneur de la Capitale-Nationale s’est aussi impliqué avec de nombreux athlètes de ski paranordique tels que Sébastien Fortier, paralympien à Vancouver en 2010 et Sotchi en 2014 ainsi que Jimmy Pelletier, membre de l’équipe nationale aux Jeux de Turin en 2006. Encore aujourd’hui, il garde dans sa mire de contribuer à la croissance de ce sport. Dans son parcours, Pierre Pomerleau a aussi été le fondateur du volet adapté du club d’athlétisme du Rouge et Or de l’Université Laval en 1990. De surcroît, trois ans auparavant l’entraîneur émérite a lancé un club de paracyclisme afin d’œuvrer à l’initiation et au développement de ce sport.
Par ailleurs, Pierre ne se contente pas d’être un entraîneur de tous niveaux. Il tient aussi à cœur l’accessibilité des sports pour les personnes avec une limitation fonctionnelle. Pour lui, par son rôle d’éducateur physique à l’Institut de Réadaptation en Déficience Physique de Québec, il doit arriver à toucher les personnes lors de leur réadaptation, au moment opportun, et leur montrer que le sport et l’activité physique sont possibles. Il faut semer la graine dès le début et au bon moment, pour qu’elle germe tranquillement. On peut dire qu’il en a semé plusieurs et maintes ont germé à un haut niveau. On a qu’à penser à Fabien Lavoie au rugby, Cindy Ouellet au basketball ou encore Yann Mathieu au tennis. Ce grand homme a su toucher de nombreux jeunes et ainsi leur permettre de rêver et même d’atteindre leurs rêves. « Il a fait en sorte de me reconnecter avec mon rêve d’athlète… différemment. » Dean Bergeron. Que ce soit en tant qu’entraîneur ou éducateur physique, Pierre Pomerleau a certes eu et continuera d’avoir une influence notable dans le monde du parasport.
André Beaudoin
André Beaudoin, athlète en para-athlétisme dans la catégorie T52 (tétraplégique), a eu une carrière époustouflante qui s’étend sur plus de 20 ans. On peut dire qu’il est le « André Viger » ou le « Chantal Petitclerc » des athlètes tétraplégiques, autant par la qualité de ses résultats que l’étendue de sa carrière.
Il jouait au rugby en fauteuil roulant depuis quelques années et était membre de l’équipe canadienne. Fait anecdotique, il a aussi pris part à quelques matchs en arborant les couleurs de l’équipe américaine. C’est en voyant André Viger réaliser ses exploits et en accompagnant Rick Hansen dans sa tournée « Man in Motion » au Québec qu’il commence alors à s’intéresser à l’athlétisme.
Il débute donc sa carrière en 1987 à l’âge de 28 ans et participe dès l’année suivante à ses premiers Jeux paralympiques à Séoul, y remportant 4 médailles : l’or aux 200 mètres, l’argent aux 100 et 400 mètres et le bronze aux 800 mètres. C’est le début d’une grande carrière.
André Beaudoin a participé à 6 Jeux paralympiques consécutifs (Séoul 1988, Barcelone 1992, Atlanta 1996, Sydney 2000, Athènes 2004 et Beijing 2008 à l’âge de 49 ans) remportant au moins une médaille à chacune des occasions pour un grand total de 14 médailles paralympiques (2 d’or, 6 d’argent et 6 de bronze). André avait les qualités qui caractérisent les grands athlètes, notamment la capacité d’accomplir de grandes performances dans les moments les plus importants.
En plus de réaliser plusieurs records du monde qui ont tenu pendant plusieurs années, il remporte aussi de nombreuses médailles en championnats du monde et ses exploits sont remarqués en dehors du monde paralympique alors qu’il reçoit le titre de « Personnalité de la semaine » du journal La Presse en août 1994 et en mai 1998.
André Beaudoin développe son endurance dans le cadre de sa préparation générale et participe parfois à des marathons entre les saisons de compétitions sur piste. Alors qu’il est avant tout un sprinteur, il réalise pourtant la meilleure performance mondiale lors du marathon de Boston de 1999, parcourant les 42.195 km en moins de deux heures (1h52:36) démontrant toute l’étendue de son immense talent.
Si la carrière d’André a été aussi longue est fructueuse, c’est parce qu’il était un athlète de talent qui aimait s’entraîner et surtout parce qu’il était dédié à son sport et qu’il prêtait attention à tous les détails qui font la différence : minutieux et toujours à la recherche du geste technique qui lui ferait gagner un dixième de seconde, assidu et rigoureux à l’entraînement, persévérant dans les moments plus difficiles lorsque les blessures se mêlaient de la partie. Personnalité sympathique, André a été un modèle pour les athlètes tétraplégiques et aura marqué son époque.
Marc Desjardins
Directeur général
Fédération québécoise d’athlétisme
Richard Tétrault
Prix remis par Donald Royer
Doug Lyons
Prix remis par André Viger
Marc Quessy
Prix remis par André Viger
Roger B. Mondor
Monsieur Roger B. Mondor a été le moteur de plusieurs événements sportifs, notamment la classe de coureurs en fauteuil roulant du Marathon de Montréal de 1982 à 1990, avec la complicité de Serge Arsenault.
Mais sa contribution à l’athlétisme ne s’arrête pas là! Dans les années 70, il a mis sur pied les Jeux provinciaux du Québec, dont des épreuves de course en fauteuil roulant étaient au programme. Un peu plus tard, à la fin des années 70, il a été l’organisateur du « Super Challenge », un événement sportif de calibre mondial tout à fait original, dont les participants s’affrontaient dans cinq épreuves obligatoires: la course, les lancers, la dynamophilie, le tir à l’arc et le slalom. Ces événements ont su mettre l’athlétisme sur la carte.
Roger B. Mondor reçoit des mains d’André Viger sa statuette, le 9 février 2001.
Yvon Rouillard
Originaire de Montréal, né le 19 avril 1972, Yvon Rouillard n’a pas toujours été un grand sportif. En effet, l’homme aujourd’hui bien connu dans le monde du basketball en fauteuil roulant se passionnait davantage pour la musique à son jeune âge. Néanmoins en 1999, un accident de travail lui obligeant l’amputation des deux jambes, a dirigé le jeune homme vers une carrière sportive. En effet, à la suite de son accident, Yvon s’est tout de suite tourné vers le sport. Il a tout d’abord essayé le hockey luge avec son centre de réadaptation. Toutefois, la fréquence d’entraînement n’était pas suffisante pour le jeune homme. C’est à ce moment qu’il a fait un essai vers un nouveau sport, le basketball en fauteuil roulant. Ce qu’il ignorait probablement à ce moment est que ce sport deviendrait plus qu’un loisir pour lui. En effet, même sans grandes ambitions, le basketball en fauteuil roulant allait devenir une carrière.
C’est en 2007 que se produit le premier événement saillant de sa carrière, une place sur l’équipe nationale masculine. Cette place fièrement acquise lui a permis de vivre d’autres événements marquants comme la présence à plusieurs championnats autour du globe et surtout, la participation à deux Jeux paralympiques soit à Pékin en 2008 et Londres en 2012. Lui et ses coéquipiers se sont d’ailleurs mérité la médaille d’argent à leur passage dans la capitale chinoise et quatre ans plus tard, l’or aux Jeux de Londres. Il faut aussi souligner la médaille d’argent en 2007 aux Jeux parapanaméricains de Rio en plus de celle de bronze en 2011 à Guadalajara. Après six années mémorables au sein de la formation nationale, il était tant pour l’athlète de passer à autre chose. Les Jeux paralympiques de Londres allaient être ses derniers alors qu’il décida de prendre sa retraite internationale en 2013.
Parallèlement à sa carrière dans l’équipe canadienne, il a aussi été de la ligue semi-professionnelle de France, d’Espagne, d’Italie et d’Australie. Dans son passage en Italie, il a d’ailleurs remporté deux coupe Européenne soit là le Challenge Cup ainsi que la Coupe Vergauwen, respectivement en 2011 et 2012. Il a d’ailleurs été nommé joueur le plus utile (MVP) lors du second événement. Finalement, au niveau provincial, il a aussi fait partie de l’équipe du Québec à compter de 2001. Il a de plus remporté la Finale provinciale AAA à deux reprises avec le CIVA, soit en 2004 et 2006. C’est avec cette même formation qu’il a également décroché le titre national en 2004.
Patrick Champoux
Patrick Champoux est non seulement un athlète, mais également un gestionnaire et un organisateur. Ancien joueur des Citadelles de Québec, il a continué sa carrière avec les Kamikazes de St-Hyacinthe à la suite de son départ de la capitale.
Son implication lors des Jeux du Québec de St-Hyacinthe fait partie de ses grandes réalisations. C’est d’ailleurs au cours de cet événement que la ligue mini du basketball du Québec, a pour la première fois fait une démonstration de ses habiletés. Les jeunes ont exécuté des manœuvres publiquement, ce qui a permis de créer un nouvel engouement pour cette discipline.
Claude Gingras
Dany St-Arnaud
Anne Lachance
Guy Berthiaume
Michel Racine
Martine Talbot
à venir
Lucie Bois
à venir
Jean Lemonde
à venir
Sabrina Durepos-Pettinicchi
Sabrina Durepos-Pettinicchi a découvert sa passion pour le basketball en fauteuil roulant en 1991 lors d’un tournoi invitation à Montréal. Depuis, elle a joué plusieurs années avec Les Gladiateurs de Laval et a évolué par la suite dans le club du CIVA de Montréal. Elle a activement participé au rayonnement de celui-ci en y développant un programme de Mini Basketball ou elle a formé et mentoré des joueurs comme Maude Jacques, qui est aujourd’hui sur l’équipe nationale. De plus, au cours des années, elle a mainte fois représenté le Québec sur l’équipe féminine de 1991 à 2008 et a fait partie de la toute première équipe du Québec junior qui a participé aux Jeux du Canada en basketball en fauteuil roulant en 1995.
C’est en 1996 que sa carrière de joueuse a pris un nouveau tournant. Elle fut sélectionnée sur l’équipe canadienne pour la première fois et a représenté le pays lors des jeux d’Atlanta où elle a remporté l’or à son année recrue. Elle a par la suite remporté la médaille d’or aux jeux de Sydney, l’argent à Athènes et une 5e position aux jeux de Beijing en 2008.
Sabrina détient également 3 titres de championne du monde consécutif soit en 1998, 2002 et 2006. Ce qui lui fait une fiche en carrière de 5 titres mondiaux sur une possibilité de 7 en 12 ans de carrières sur le programme national.
Ceux d’entre vous qui connaissent Sabrina diront que c’est sans surprise qu’elle a su combiner une carrière professionnelle, sportive et scolaire simultanément. Sa passion, ses coéquipières et les liens qu’elle a forgés durant son parcours l’ont aidée à rester motivée tout au long de celui-ci.
Amis et famille sont très importants pour elle. Le basketball était donc le choix évident lorsqu’elle a choisi de faire du sport. La dynamique d’équipe et l’implication au sein d’un groupe de douze joueurs devant évoluer ensemble vers un seul et même objectif sont des motivations pour elle. Étant une joueuse polyvalente et complète tant à la défensive qu’à l’offensive, Sabrina a toujours su jouer et accepter le rôle qu’il lui était proposé au sein d’un groupe.
Elle vit maintenant au Nouveau-Brunswick à Fredericton depuis 2004. Elle y joue depuis avec le club des A.L. Guillson Allcourt. Elle et son mari ont aussi entrepris de former la relève de demain du basketball en fauteuil roulant de la région. Elle sera d’ailleurs entraineuse de l’équipe junior qui représentera leur province lors des prochains Jeux du Canada. Elle continue donc de s’impliquer dans son sport, sa passion.
C’est donc pour son très beau parcours et son implication à tous les niveaux que Parasports Québec introduit aujourd’hui Sabrina Durepos-Pettinicchi, au Temple de la renommée de Parasports Québec.
Réginald Goodman
Alors qu’il était membre de l’équipe nationale américaine, Réginald Goodman s’est exilé au Québec afin de rejoindre la femme qui avait volé son cœur. Son nouveau mode de vie, nous l’a fait connaître comme un homme discret et humble.
François Mondou
Alain Roy
Prix remis par Michel Racine, président de la commission de basketball en fauteuil roulant à l’AQSFR.
Daniel Vézina
Gilles Brière
Gilles Brière a su se démarquer au niveau mondial grâce à sa vision du sport et des règles de jeu! Ses premiers coups de sifflets comme officiel en basket en fauteuil, il les a donnés il y a de cela une quinzaine d’années. Il est un des officiels désignés lors des grandes rencontres internationales d’importance. Son expérience et ses connaissances l’a aussi amené à développer de nombreux officiels, tant au Québec, au Canada, qu’à l’étranger.
Cliquez ici pour une biographie plus complète de Gilles Brière alors qu’il a été intronisé une seconde fois en 2019 dans la section Errol-Paillé (rugby en fauteuil roulant).Gilles Brière
Intensité, dévouement et passion sont tous des termes que l’on peut accoler à la personne de Gilles Brière. Sa nomination dans la section rugby en fauteuil roulant – Errol-Paillé du Temple de la renommée de Parasports Québec fait en sorte que le travail de l’arbitre est reconnu pour une seconde fois par la communauté québécoise du parasport.
En effet, M. Brière avait été intronisé dans la section Bill-Hepburn du basketball en fauteuil roulant en 2000 pour sa longue carrière d’arbitre internationale dans ce sport. Près de 20 ans plus tard, c’est pour son travail en rugby qu’il est récompensé. Il s’agit de la première fois qu’une personne est intronisée dans deux catégories au Temple de la renommée de Parasports Québec.
Après les Jeux paralympiques de Sydney (2000), M. Brière sentait qu’il avait fait le tour du jardin, ou plus précisément du court de basketball. La passion de l’arbitrage était toutefois encore bien présente et c’est à pieds joints qu’il décide alors de plonger dans l’aventure du rugby.
« J’arbitrais quelques matchs, mais pas beaucoup, car j’étais surtout dans le basket. »
Rapidement, l’officiel se bâtit une feuille de route semblable à celle qu’il a eue en basketball avec quatre présences aux Jeux paralympiques, de 2004 à 2016, en tant qu’arbitre ou superviseur, et aussi cinq Coupes du monde, où il a officié plusieurs finales, dont une avec son fils Pierre-Alexandre. Son autre fils, Jocelyn, est lui aussi arbitre sur la scène internationale.
Génétique l’arbitrage chez les Brière?
« L’arbitrage, c’est une passion. J’ai toujours aimé le sport et j’adore enseigner. Mes fils ont aussi ça en eux. », explique l’ancien professeur de mathématique qui est aujourd’hui âgé de 72 ans.
« Quand tu enseignes correctement aux équipes, les joueurs sont fâchés au début, mais après, ils apprennent beaucoup. Toutes les connaissances que j’avais en basket debout, je les ai apportées en basket en fauteuil et en rugby en fauteuil. »
En plus d’être arbitre ou superviseur, M. Brière a offert des formations aux quatre coins du monde. Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, France, Chili et Brésil ne sont que quelques-uns des pays où il a partagé son expertise et ses connaissances afin de faire grandir le rugby sur la scène internationale.
« Je perdais du salaire (pour aller arbitrer et donner des formations), mais ç’a toujours été une cause qui me tenait à cœur. J’ai toujours adoré l’arbitrage en basket et en rugby. J’ai développé une passion pour former de bons arbitres. »
L’homme est à même de constater la transformation du rugby depuis le début des années 2000.
« Aujourd’hui, ce sont vraiment des athlètes et c’est maintenant leur métier. Depuis 10 ans, les joueurs s’entraînent et sont bien encadrés. Et aux Jeux paralympiques de Rio, il y a eu plus de spectateurs à la finale de rugby qu’à celle de basket », constate celui qui a été arbitre en chef des Amériques pendant une dizaine d’années.
Le rugby en fauteuil roulant est désormais pratiqué dans plus de 25 pays et l’époque où la finale était automatiquement un match Canada – États-Unis est révolue.
« Maintenant, il y en a au moins six qui peuvent gagner le Championnat du monde et les Jeux paralympiques. »
Gilles Brière caresse le rêve d’aller voir ses fils arbitrer de grands matchs internationaux à titre de simple spectateur. Mais le connaissant, sera-t-il capable de seulement rester assis sur son siège sans aller conseiller ses anciens collègues pour régler un dossier?
Ça reste à voir. S’il est présent aux Jeux de Tokyo et de Paris, il terminerait une carrière de dix présences aux Jeux paralympiques, tant en rugby qu’en basketball.
Un beau chiffre rond qui lui permettrait de boucler la boucle.
Chantal Benoît
à venir
Robert Lefebvre Sr
à venir
Gérard Brûlé
à venir
André Ducharme
à venir
Claude Guilbault
Un ergothépeute qui voulait le meilleur pour ses élèves et qui s’est rapidement retrouvé parmi les membres fondateurs de la fédération internationale de Powerchair soccer. Voilà le parcours singulier de Claude Guilbault qui devient la première personne intronisée dans la toute nouvelle section Claude Guilbault – Powerchair soccer, la sixième du Temple de la renommée de Parasports Québec.
« Nous avons fait un grand croche! » se rappelle Claude Guilbault avec humour lorsqu’invité à commenter le début de son parcours en Powerchair soccer, une feuille de route qui s’échelonne sur près d’une vingtaine d’années.
« Au départ, nous voulions avoir un nouveau sport dans l’école. Le seul sport que pouvaient pratiquer les jeunes en fauteuil électrique, c’était le boccia. Pour des adolescents, c’était un peu sédentaire et c’est un sport individuel. Jouer au soccer, c’est un sport d’équipe et le ballon peut être frappé fort. »
M. Guilbault, rattaché alors à l’hôpital Sainte-Justine, travaille de près avec deux collègues à la Commission scolaire de Montréal, Raymond St-Jean (éducateur spécialisé) et André Perras (éducateur physique). Le trio se côtoie à l’École secondaire Joseph-Charbonneau, un établissement spécialisé et adapté pour les élèves handicapés.
St-Jean avait découvert ce que l’on appelait le foot fauteuil lors d’un voyage en France et le trio a décidé d’implanter ce sport afin qu’il soit offert aux étudiants de l’école. Au même moment, le sport préparait la normalisation de sa réglementation sur la scène internationale.
« En 2004, nous n’avions jamais vu un match, nous n’avions pas de joueurs, pas d’équipement, pas d’argent et le président de la fédération française nous a invités à la rencontre internationale présentée au Portugal. Une fois là-bas, nous apprenons qu’il y a 5-6 équipes qui pratiquent ce sport d’une autre façon à Vancouver et que leur pratique est différente de celle de la France, de la Grande-Bretagne et du Japon. »
Rapidement, Monsieur Guilbault avoue se faire prendre au jeu pour mettre le Powerchair soccer sur la carte du parasport international. « Je n’avais jamais vu un consensus comme ça. C’est une communauté vraiment trippante! »
C’est en juillet 2007, à Vancouver, que Claude Guilbault et son équipe de l’École secondaire Joseph-Charbonneau prennent part à leur première compétition à l’extérieur du Québec. Organisés et débrouillards, athlètes et entraîneurs recueillent le double du montant visé de 30 000$ pour assumer les frais de participation à cette compétition où l’ergothérapeute avait des objectifs bien au-delà des résultats sportifs.
« Les accompagnateurs étaient des profs et des éducateurs spécialisés et non des parents. Le but du projet était que les jeunes gagnent en autonomie et qu’ils vivent des expériences sans papa et maman. Nous voulions qu’ils s’épanouissent et qu’ils voient qu’ils sont capables de faire des choses sans que leurs parents soient toujours là. Ça faisait partie du projet. »
En plus de son travail de défricheur dans ce sport, Claude Guilbault a été président et vice-président de Powerchair soccer Canada et aussi classificateur, un poste qu’il occupe encore aujourd’hui. Il a entre autres œuvré aux Coupes du monde de 2011 et de 2017.
Le Powerchair soccer a aujourd’hui dépassé le cadre de l’École secondaire Joseph-Charbonneau avec la création de plusieurs clubs partout au Québec. Et cela le rend Claude Guilbault fier.
« Mon but était de monter un sport à l’école et non de faire de la politique. Le but d’un ergothérapeute est que son patient devienne autonome. »
C’est ce qui a dirigé la mission de M. Guilbault tout au long de sa carrière.
Benoît Labrecque
Après tant d’années de dévouement, c’est à son tour de se mériter le prix Errol-Paillé. Depuis longtemps, nous connaissons la passion qu’il possède pour le rugby. Cet honneur ne marque toutefois pas la fin d’une magnifique carrière, mais plutôt la reconnaissance d’années d’implication. Aussi, pour avoir ramené l’équipe du Québec sur la plus haute marche du podium au printemps 2009 à Vancouver.
Marco Dispaltro
Marco Dispaltro a un jour décidé que le sport lui donnerait la liberté que son corps lui volait graduellement.
Dany Bélanger
En lui remettant cet honneur, nous tenons à souligner sa carrière exceptionnelle. Dany Bélanger s’est illustré pendant de nombreuses années au niveau régional, national et international.
Suzanne Pelletier
Stéphane Charbonneau
Daniel Paradis
Paul Desjardins
Michel Vadeboncoeur
Il est de ceux qui ont tout fait parce que tout était à faire. Il y croyait et donnait sans compter. Michel a suivi les joueurs des premières équipes de rugby et était des premiers équipages à voyager pour des compétitions à l’extérieurs du Québec. Il est un bâtisseur qui travaillait dans l’ombre et à qui tous sont fiers de rendre hommage. Pour Michel le rugby est un sport et il a aussi travaillé avec ses collègues de l’époque au développement de stratégies et de règlements dignes de la discipline. Merci monsieur Vadeboncoeur.
M. Vadeboncoeur reçoit son prix Inukshuk des mains de Paul Desjardins, président de la commission de rugby.
René Joncas
Stéphan Dubuc
Cette année, la commission rugby rend un hommage posthume à Stéphan Dubuc, qui a été entraîneur en chef de l’équipe du Québec pendant 3 ans. Aux côtés d’André Asselin comme entraîneur-adjoint, il a rapidement compris le jeu et les stratégies. Les trois dernières années ont profité à l’équipe du Québec, puisque le savoir-faire et l’apprentissage ont propulsé celle-ci l’an dernier au 8e rang au classement général des équipes américaines. Sa vie de combattant, il l’a passée sur le banc, aux côtés de ses joueurs, pour l’avancement du rugby en fauteuil roulant au Québec.
Donald Royer, président de l’AQSFR a remis le prix à Pauline Dubuc (mère) et Mélanie Girard (conjointe) en hommage à l’apport de Stéphan Dubuc.
Rosalba Guerrera
Tony Lapolla
à venir
Serge Raymond
à venir
André Asselin
à venir
Errol Paillé
à venir
Séverine Tamborero
Native de Toulouse en France, c’est au Québec que Séverine Tamborero a découvert et déployé sa passion pour l’enseignement du tennis en fauteuil roulant. Assez tôt, à l’âge de 17 ans, elle entama sa carrière dans des clubs privés pour ensuite devenir coordonnatrice du programme excellence de Tennis Montréal. Durant plus de deux décennies, Séverine a transmis ses connaissances à un nombre considérable d’athlètes. Elle a représenté le Canada autour du globe à titre d’entraîneur de tournées du programme Élite de tennis en fauteuil roulant de 2000 à 2004. En 2005, elle a gravi un échelon de plus alors qu’elle est nommée entraîneuse nationale de tennis en fauteuil roulant. Cette nomination lui permettra d’accompagner l’équipe canadienne à cinq Coupes du monde. De plus, elle a eu la chance d’être présente à trois Jeux paralympiques avec ses athlètes, soit Sydney en 2000, Athènes en 2004 et Pékin en 2008. L’entraîneuse certifiée niveau 4 a également été membre de la commission des entraîneurs de l’Association internationale de tennis en fauteuil roulant aujourd’hui intégrée dans la Fédération internationale de tennis. En 2006, elle fut la première femme de l’histoire à recevoir le prix d’entraîneur de l’année de l’Association internationale de tennis en fauteuil roulant. En plus de son travail d’entraîneuse, elle trouve le temps d’offrir des conférences pour la Fédération internationale de tennis. Durant toutes ces années, elle aura travaillé avec de grands athlètes de niveau national et international comme les Québécois Mario Perron, Yann Mathieu et Philippe Bédard. Séverine a également été entraineur de l’équipe du Québec de 2000 à 2004 en plus d’être présidente de la commission de tennis en fauteuil roulant de Parasports Québec (AQSFR) de 2002 à 2004.
C’est en 2009 que Séverine ouvre la porte à de nouveaux défis et décide de conclure sa carrière dans le tennis en fauteuil roulant. Elle devient alors entraîneuse nationale au sein du programme des 12 ans et moins du Centre national d’entraînement. En 2012, elle participe aussi à la rédaction d’un livre, « La performance à quel prix? » Au final, tous s’entendent pour dire qu’elle a eu une influence inestimable pour le tennis et fauteuil roulant et dans la mise sur pied du programme national. Janet Petras directrice du tennis en fauteuil roulant de Tennis Canada la décrit d’ailleurs comme un leader international dans le milieu du tennis en fauteuil roulant, qui a constamment repoussé les limites du programme.
Tennis Canada
Le prix Claude-Brunet est remis à Tennis canada pour son implication au sein du tennis en fauteuil roulant. Plus particulièrement, pour avoir repris en main l’un des plus gros tournois au Québec.
Yann Mathieu
Nissim Louis
Mario Perron
Norbert Rodrigue
François Lacourse
Hélène Simard
Jean-François Manibal
André Boulet
René Gauthier
Claude Brunet
Donald Royer
Après une carrière de plus de 40 ans dans le parasport, Donald Royer a été intronisé dans la section Robert-Lefebvre multisport. « C’est tout un honneur, car une grosse partie de ma vie a été consacrée au sport pour les personnes en fauteuil roulant. C’est une consécration et ça me fait chaud au cœur », a-t-il raconté.
Le Sherbrookois a été élu en 2001, à Turin, Membre de l’Ordre paralympique du Comité international paralympique, la plus haute distinction qu’on puisse recevoir dans le parasport.
D’abord athlète à l’Université de Sherbrooke dans les équipes interuniversitaires de football, basketball, athlétisme, cross-country et ski, il s’est ensuite surtout illustré à titre d’entraîneur au cours de sa longue carrière.
Le natif de Montréal était entraîneur de basketball à l’université lorsqu’on l’a appelé pour lui demander un coup de main dans le basketball en fauteuil roulant. C’est de cette façon que tout a commencé pour lui dans le monde du parasport et qu’il a vécu plusieurs moments marquants grâce à son dévouement depuis plus de 40 ans.
« Les premières fois où je me suis impliqué, c’était pour donner un coup de main. Je n’avais jamais envisagé que j’en ferais une carrière. J’ai continué et je suis encore ici ! »
Ces quatre décennies ont été marquées par des participations aux Jeux olympiques de Los Angeles (1984), Séoul (1988) et Barcelone (1992) à titre d’entraîneur ou de responsable de l’équipe canadienne aux épreuves de démonstration en fauteuil roulant. Son parcours l’a aussi mené à être de la délégation canadienne à neuf Jeux paralympiques d’été de 1976 à 2008, mais aussi à des Championnats du monde d’athlétisme, aux Jeux du Commonwealth et aux Jeux de la Francophonie.
Donald Royer a de plus entraîné l’équipe nationale canadienne féminine senior de basketball en fauteuil roulant de 1977 à 1979 et était l’entraîneur-chef de l’équipe nationale canadienne masculine senior qui a été médaillée d’argent au Championnat du monde, en 1986, à Melbourne, en Australie.
Investi depuis la création de l’AQSFR (Association québécoise des sports en fauteuil roulant, ancien nom de Parasports Québec) en 1983 comme président du conseil d’administration, M. Royer a toujours la passion. Déjà en 1975, il était membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des sports en fauteuil roulant et il y siège toujours à titre de président depuis 1999.
« Donald Royer a côtoyé les plus grands et a fait une très grande différence dans l’avancement du parasport au Québec. Il est pour moi une inspiration par sa passion et sa longévité dans le milieu », a mentionné le nouveau directeur général de Parasports Québec Francis Ménard.
Francine Laforce-Bisson
Francine Laforce-Bisson est une femme exceptionnelle qui s’est impliquée au-delà des ses fonctions de physiothérapeute du centre de réadaptation Cardinal-Villeneuve de Québec. Elle est le pilier du développement du paracyclisme et du paraski nordique chez les jeunes québécois. Son engagement lui a d’ailleurs valu d’être choisie en tant qu’officiel lors des Jeux paralympiques de Vancouver. Une première pour une québécoise.
Maxime Gagnon
Jean Lemonde
Louis Barbeau
Jean Labonté
Dany Verner
Benoit St-Amand
Serge Raymond
Gérald Brûlé et Élaine Allard
Monique Lefebvre
Directrice de AlterGo Monique travaille depuis toujours à offrir aux Montréalais un milieu de vie respectueux des différences. En fondant le Défi sportif, elle a fait du sport son outil privilégié pour communiquer à l’ensemble de la population sa vision du dépassement de soi. Au printemps dernier nous fêtions les 20 ans de cet événement. Merci madame Lefebvre.
René Massé
Claude Lefrançois
Claude Lefrançois est un individu qui consacre son temps pour que le sport fasse partie de la vie des gens ayant un handicap physique. Il a fait de cette passion sa profession: éducateur physique au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau depuis 22 ans, il est aussi président de Viomax, un organisme qui promeut l’activité physique pour les personnes handicapées. Professionnel, sérieux, généreux de son temps, fiable et bien organisé, ces qualités font de lui un promoteur exceptionnel pour les sports en fauteuil roulant et son développement.
De plus, l’activité physique lui tient tellement à cœur qu’il est même le chargé du cours « Activité physique adaptée et handicap » à l’Université de Montréal. Bref au cours de ces 20 années de service, il en a passé du temps à convaincre des gens à pratiquer un sport en fauteuil roulant !
Claude Lefrançois (à gauche) tient dans ses mains le fruit pour sa contribution exceptionnelle au développement des sports en fauteuil roulant. L’hommage lui a été décerné par Robert Lefebvre Sr, lui-même crédité d’un passé fort chargé !Claude Lefrançois (à gauche) tient dans ses mains le fruit pour sa contribution exceptionnelle au développement des sports en fauteuil roulant. L’hommage lui a été décerné par Robert Lefebvre Sr, lui-même crédité d’un passé fort chargé !