Basketball en fauteuil roulant

En préparation pour les Championnats du monde 2018 de basketball en fauteuil roulant, l’équipe nationale senior masculine japonaise s’est déplacée à Toronto la semaine dernière pour participer à une série de matchs hors-concours contre l’équipe canadienne senior. Les Québécois Jonathan Vermette, David Eng et Vincent Dallaire étaient de l’équipe canadienne qui a remporté ses cinq affrontements.

Cette série de matchs a permis aux entraîneurs canadiens de faire jouer un maximum de joueurs afin de préparer la sélection de ceux qui seront du prochain Championnat du monde qui aura lieu en Allemagne, à la mi-août.

« À l’exception d’un match, tous les autres ont été serrés et ça s’est gagné par moins de 10 points. Ç’a été une très bonne semaine qui a été formatrice pour la cohésion d’équipe », croit Jonathan Vermette.

Le joueur a profité de l’occasion pour commenter le récent tirage des groupes du tournoi du Championnat du monde, alors que le Canada sera jumelé au Maroc, à l’Iran et à l’Allemagne dans le groupe A du tableau masculin.

« Il n’y a pas de superpuissance contre nous comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, mais on ne sous-estime personne. »

La composition de l’équipe canadienne masculine qui prendra part au Championnat du monde sera connue le mois prochain.

Du temps de jeu pour les les 4.5

Une équipe canadienne formée de joueurs de catégorie 4.5 (non admissibles dans l’équipe canadienne senior en raison de leur classification) a aussi pu me mesurer aux basketteurs japonais. Les Lavallois Nicolas et Benjamin Palmer étaient du nombre et ils ont été ravis de leur expérience comme l’a laissé entendre Nicolas à la suite de leur victoire par environ 24 points (NDLR : le pointage officiel n’était pas disponible au moment d’écrire ces lignes.)

« Ça s’est très bien passé ! Le but était de challenger l’équipe nationale du Japon et en même temps, de permettre à des joueurs comme nous de jouer à tel niveau de jeu. C’est leur métier de jouer au basket et de s’entraîner, alors que nous, c’est plus comme passion. »