Paracyclisme

Montréal, 29 août 2011 – Une importante délégation se rendra au Danemark pour concourir dans le cadre des Championnats du Monde Paracyclisme Route UCI 2011, qui seront disputés à Roskilde, du 8 au 11 septembre. Des 22 athlètes qui seront du voyage, 15 proviennent du Québec. C’est donc dire que 68 % du contingent canadien dépêché aux Mondiaux est québécois.

Cinq tandems ont obtenu un laissez-passer : Alexandre Carrier (B) et Luc Dionne (PLT); Daniel Chalifour (B) et Alexandre Cloutier (PLT); Stéphane Côté (B) et Pierre-Olivier Boily (PLT); Geneviève Ouellet (B) et Émilie Roy (PLT); Robbi Weldon (B) et Lyne Bessette (PLT). La paire Weldon-Bessette tentera de maintenir son emprise sur le titre mondial à la course sur route.

Quatre cyclistes à mains originaires de la Belle province se sont frayé une place sur l’équipe nationale : Mark Beggs (H2), Robert Labbé (H1), Rico Morneau (H2) et Chantal Petitclerc (H3). Il s’agira d’ailleurs d’une première participation aux Mondiaux en paracyclisme pour la multiple médaillée paralympique en athlétisme en fauteuil.

Les Québécoises Marie-Claude Molnar (C4) et Marie-Ève Croteau (T2) ont, elles aussi, été choisies pour représenter le pays.

Dernier droit avant les Jeux

Dans un contexte pré-paralympique, il va sans dire que l’objectif principal demeure la récolte d’un maximum de points pour la qualification en vue des Jeux de Londres. « Notre but est toujours le même, c’est-à-dire marquer le plus de points possible. Et pour ça, tous nos athlètes visent le top-10 », a fait savoir Sébastien Travers, entraîneur de l’équipe nationale de développement.

Tous ces athlètes se trouvent actuellement au Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB), où ils affutent leur préparation à l’approche du plus important rendez-vous de 2011.

« Cet événement revêt une importance capitale, a-t-il indiqué. En plus d’être la plus importante compétition au calendrier cette année, il s’agit de la dernière occasion de courir contre tout le monde avant les Jeux. Ça va notamment permettre aux athlètes de voir où ils se situent et ce qu’ils doivent améliorer », a-t-il conclu.

Source : Catherine Barbeau