Basketball en fauteuil roulant – Jeux paralympiques
Rio de Janeiro, 11 septembre 2016 (Sportcom) – Basketteurs en fauteuil roulant canadiens et japonais se côtoient depuis longtemps et se partagent régulièrement les terrains pour de l’entraînement ou des rencontres amicales. Dimanche soir, ils étaient plutôt rivaux aux Jeux paralympiques de Rio.
Ce sont donc les Japonais qui ont asséné le coup de grâce aux Canadiens, qui ont subi leur quatrième revers consécutif du tour préliminaire, défaits 76-46.
« Nous avons une super belle relation avec la fédération japonaise. Lorsqu’on fait des invitations pour des matchs amicaux, ils sont toujours les premiers à répondre qu’ils viendront et nous faisons la même chose quand ils nous invitent », a raconté David Eng, qui a profité de ces retrouvailles sur le terrain pour blaguer un peu avec ceux qui sont devenus des amis.
Les deux formations ont tout de même pris les choses au sérieux et les Canadiens ont talonné leurs adversaires en début de match. Tirant de l’arrière par seulement quatre points au premier quart, les joueurs de l’unifolié étaient toujours dans le coup à la demie, qui s’est terminée 35-24 en faveur des représentants du pays du Soleil-Levant. L’écart s’est davantage creusé dans les deux derniers quarts.
« Ils ont été un peu plus confortables de jouer contre nous. Ils ont eu de très bons lancers, a affirmé Eng. C’est sûr que c’est une motivation supplémentaire de battre les champions paralympiques en titre, surtout qu’ils savent que nous sommes en reconstruction. Ils se sont payé la traite. »
Pour Jonathan Vermette, cette quatrième défaite est dure à avaler. « Encore une fois, nous avons bien parti le match jusqu’à la mi-temps, mais ils ont été plus agressifs en deuxième demie. Les prochaines fois il faudra mieux nous ajuster et sortir plus fort et plus intense au troisième quart », a mentionné le Sherbrookois.
Co-capitaine de l’équipe nationale, David Eng sait que son équipe a tous les atouts pour rebondir. « Psychologiquement, il y a quelque chose qui se passe quand tu perds tout le temps. C’est là que l’expérience fait la différence, a expliqué le Montréalais. Moi, en tant que vétéran, je sais qu’on est capable de revenir, mais pour les jeunes, c’est plus difficile. »
« Il n’y a absolument rien que nos adversaires ont fait qui était nouveau. Nous avions les armes pour nous défendre, il ne reste qu’à être capable de les utiliser. »
Les Canadiens se mesureront aux Turcs lundi soir pour leur dernier match des préliminaires. « Le tournoi n’est pas fini. Nous voulons quand même sortir avec une victoire, alors nous allons continuer de travailler fort », a conclu Vermette.