Le bon travail de Nicolas Palmer a été souligné, le week-end dernier, par Basketball en fauteuil roulant Canada (BFRC), qui lui a attribué le prix du Leadership 2019, un honneur qu’il peut sans contredit partager avec toute sa famille.
« Le premier mot qui m’est venu quand j’ai appris la nouvelle, c’est fierté ! ll s’implique à fond dans le sport et c’est entièrement mérité », a indiqué son père, Raymond Palmer, qui a découvert le basketball en fauteuil roulant par l’intermédiaire d’un ami, il y a maintenant plus de 30 ans.
Depuis, M. Palmer n’a jamais cessé de se dévouer pour ce sport et c’est tout naturellement qu’il a transmis sa passion à ses deux fils, Nicolas et Benjamin Palmer.
« Quand les gars étaient jeunes, j’amenais ma chaise à la maison et ils se chicanaient toujours pour savoir qui allait pouvoir sauter dessus en premier! Nicolas avait à peine 10 ans et Benjamin 6 ans. Ils ont tout de suite aimé ça », se remémore-t-il.
Ainsi, les trois ont poursuivi des carrières individuelles en tant que joueurs non handicapés, le tout, sans oublier les nombreuses heures de bénévolat effectuées par la mère de Nicolas et Benjamin, Monique Foisy, qui n’a jamais hésité à s’impliquer dans le sport.
« Elle s’est déplacée à presque toutes nos compétitions et elle a pris de nombreux congés pour venir aux tournois d’envergure, comme les Jeux du Canada. Aussi quand mon frère et moi participions dans la ligue mini, elle a été gérante de l’équipe pendant plusieurs années », se rappelle quant à lui Nicolas Palmer.
Encore aujourd’hui, la famille se retrouve souvent sur les courts de basketball dans l’uniforme du CIVA de Montréal. Nicolas et Benjamin évoluent dans la Ligue provinciale AAA, alors que le paternel continue d’enfiler les paniers en deuxième division.
Ce dernier a d’ailleurs la chance d’être dirigé par Nicolas, ce qui laisse toujours place à des moments aussi agréables que loufoques. « C’est le seul endroit où il m’appelle Raymond et non papa. Il prend ça très au sérieux et nous avons du plaisir ensemble », a-t-il lancé à la blague, tout en insistant sur la qualité du travail de son aîné, qui agit également à titre d’entraîneur adjoint avec la formation nationale masculine.
« Il avait à peine 16 ou 17 ans quand il a commencé à s’entraîner et il n’a jamais arrêté de gravir les échelons. C’est vraiment plaisant de le voir aller ».
Un sport parfait pour toute la famille
Aux dires de Raymond Palmer, le basketball en fauteuil roulant est le sport idéal à pratiquer en famille, puisqu’il réunit concurrence, camaraderie et esprit de communauté.
« C’est une activité qui nous rejoint toujours et nous sommes loin d’être les seuls pour qui ce sport est rassembleur. L’aspect familial est très important au basketball en fauteuil roulant », a-t-il fait valoir, tout en mettant l’accent sur la convivialité du sport.
« Même les arbitres nous disent souvent que l’ambiance est plus conviviale qu’au basketball conventionnel, et ce, même si le niveau de compétition est élevé. C’est vraiment plaisant! » a-t-il conclu.
Une fierté pour le CIVA
« C’est une histoire de famille! » lance Marine Gailhard, directrice générale au Centre d’intégration à la vie active de Montréal (CIVA), qui côtoie les Palmer depuis plusieurs années.
« Ils ont toujours eu le sport à cœur et ils sont véritablement dévoués », a-t-elle poursuivi.
C’est d’ailleurs pourquoi elle s’est dite honorée, mais pas étonnée de voir Nicolas recevoir le prix du leadership 2019 de BFRC.
« C’est un entraîneur très engagé, à tous les niveaux. Il n’hésite jamais à travailler en collaboration avec les autres entraîneurs. De plus, il s’occupe de l’organisation, des entraînements et fait régulièrement du bénévolat pour nous. C’est une belle récompense pour tout le temps investi dans sa passion », a-t-elle indiqué, en plus de revenir sur ses forces personnelles.
« Il a un côté humain très développé. Il est proche de ses joueurs et est apprécié de tous. Il a vraiment tous les outils pour réussir. »