Diane Roy neuvième, Lakatos en finale

 

« C’est mon sprint final qui n’a pas fonctionné. Je ne sais pas pourquoi, car à l’entraînement ça allait bien et c’est quelque chose que j’ai beaucoup travaillé cet été. Je ne suis pas capable de l’utiliser ici, car

 autant en demi-finale qu’en finale, ça m’a manqué », a commenté Diane Roy en entrevue d’après course.

 

Auteure d’un chrono de 12 min 29,27 s, elle a terminé à 1,4 seconde de la championne paralympique. « Dans le dernier 150 mètres, j’étais 1,5 kilomètre heure moins vite de ce que je suis capable de faire habituellement », a expliqué celle qui ne trouve pas d’explications. « Je n’ai jamais vécu ça. Mes fins de course se passent toujours bien et j’ai toujours de la bonne vitesse. Mais là, je n’en ai pas. »

 

L’Américaine Shirley Reilly a ravi la médaille d’argent en 12 min 27,91 s tandis que le bronze est allé à l’Australienne Christie Dawes qui a parcouru la distance en 12 min 28,24 s. La Saskatchewanaise Keira-Lyn Frie a pour sa part fini quatrième en 12 min 28,86 s.

 

Roy s’est tenue à l’arrière du peloton la majeure partie de la course. « Je voulais éviter le milieu au cas où un accident surviendrait, mais j’étais bien placée. Je me tenais derrière Reilly, car je savais qu’elle allait partir. Mais ça n’a pas fonctionné », a convenu celle qui avait obtenu la médaille d’argent aux Jeux paralympiques de Pékin. « Les trois médaillées de Pékin sont loin du podium cette fois-ci, ce qui démontre que l’épreuve 5000 m peut avoir une issue différente d’une fois à l’autre. Les finalistes étaient toutes prétendantes au podium. »

 

Roy sera de retour en piste lundi pour la course de 400 m. « Là, il en faudra de la vitesse. Je sais que je suis capable de le faire. »

 

Direction finale pour Lakatos

 

Toujours dimanche matin, Brent Lakatos a de son côté été le plus rapide des qualifications du 400 m T53 et sera de la finale qui sera disputée en soirée.

 

Le Dorvallois a inscrit un temps de 49,46 s, pour battre par près de trois dixièmes de seconde sa marque personnelle. « C’était facile », s’est exclamé le Québécois qui vit au Texas. « J’aime la piste ici, car elle est rapide et elle va bien. J’ai hâte à ce soir. »

 

L’athlète de 32 ans a mené sa vague d’un bout à l’autre, ce qui lui a même permis de relâcher un peu dans les derniers mètres afin de conserver de l’énergie pour la finale. « Je voulais y aller à fond dans le premier 100 mètres et essayer de tenir ma vitesse dans le deuxième. Je voulais pousser encore dans la deuxième moitié de la course, mais j’ai vu qu’il n’y avait personne à côté de moi alors j’ai pu relaxer dans le dernier 100 mètres. »

 

Également des qualifications du 400 m T53, Éric Gauthier a stoppé le chrono à 53,56 s pour finir 14e. Seules huit places étaient disponibles pour la finale.

 

Bien qu’il soit à deux secondes de son meilleur temps, l’athlète de Saint-Faustin était satisfait de sa performance. « J’ai eu un bon départ. J’ai essayé de conserver ma vitesse, mais j’ai eu un peu de la misère dans mon corridor », a avoué celui qui s’élançait du couloir 8. « Je suis quand même content. »

 

 

Rédaction : Émilie Bouchard Labonté