Athlétisme

Quadruple médaillé lors des derniers Championnats canadiens de para-athlétisme, Lee Leclerc de Saint-Paul, dans Lanaudière, est l’athlète du mois de juillet de Parasports Québec.

Il a connu une évolution assez rapide dans son sport, lui qui a essayé le para-athlétisme pour la première fois en 2015.

« J’ai commencé après avoir rencontré Alexandre Dupont au Défi sportif AlterGo en 2015. J’ai vu qu’il faisait des courses en chaise, donc j’ai essayé le sport environ un mois après ça et c’est comme ça que j’ai commencé », a raconté Leclerc qui a remporté quatre médailles aux récents Championnats provinciaux.

« En 2015, je suis embarqué dans une chaise pour la première fois et j’ai commencé à apprendre le sport, mais c’est en 2016 que j’ai commencé à être plus compétitif », ajouté le champion québécois en titre du 100 m.

Depuis, il a enchaîné les compétitions et est devenu l’un des plus rapides au monde. Il croit d’ailleurs que sa progression et sa bonne saison cette année sont dues à son travail plus acharné cet hiver au niveau de l’endurance et de la puissance.

« Grâce à mon travail cet hiver, je suis monté à un autre niveau cette année. Je suis beaucoup plus performant; j’ai fait des tops-8 dans le monde. Je suis monté plus haut que je pensais, donc c’est tant mieux. Je suis très fier », a fait savoir le para-athlète qui concourt chez les T34, catégorie réservée aux athlètes ayant un handicap moteur consécutif à une lésion cérébrale qui correspond généralement à une atteinte légère des membres supérieurs et du tronc, un handicap sévère d’un membre inférieur.

« Mes objectifs cette saison étaient de battre mes temps d’au moins une seconde. Il y en a quelques-uns que j’ai battus de plus que ça, donc je les ai très bien atteints. »

Contrairement à bien des athlètes de son niveau, lorsqu’on lui demande quel serait son plus grand rêve lié à son sport, il répond qu’il n’a pas l’ambition spécifique d’être le meilleur au monde ou de battre un record.

« Si je suis capable de me rendre jusqu’à une médaille d’or aux Jeux paralympiques, tant mieux, mais mon but est vraiment juste de m’améliorer moi-même. Je n’ai pas vraiment de rêve spécifique. Je monte et tant que je suis capable, je vais continuer. C’est comme ça que je le vois. »

Les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 ne sont pas un rêve pour lui, mais un objectif réalisable.

« Tokyo 2020, jusqu’à maintenant, je travaille pour et je crois que je suis capable, donc c’est ça que je vise. »

Leclerc sera pour une dernière fois en action cette saison aux Jeux mondiaux de la CPISRA du 6 au 12 août prochains, à Sant Cugat, en Espagne.

 

Lee Leclerc en 8 questions

Sucré ou salé ? Salé

Chien ou chat ? Aucun. Je n’aime pas vraiment les animaux, mais je dirais chien parce que ça peut courir avec moi au moins.

Ton plaisir coupable ? Manger. J’aime bien manger, ce qui n’est pas toujours bon avec les compétitions.

Un endroit que tu aimerais visiter ? N’importe où que je peux aller. Je n’ai pas d’endroit spécifique parce que j’aime voir toutes les cultures.

La chose que tu aimes le plus dans ton sport ? L’adrénaline, la sensation quand tu es sur la piste et que tu veux te battre toi-même. L’entraînement, c’est l’fun, mais la compétition la journée même, c’est vraiment le plus l’fun.

Une chanson que tu écoutes avant une course ? Je n’en écoute pas parce que j’aime faire mes affaires normales et j’aime mieux ne pas en avoir.

Ton idole sportive ? Alexandre Dupont. Il est la première personne que j’ai rencontrée pour ce sport. C’est mon plus gros challenge et j’essaye de m’améliorer avec lui.

Ton repas préféré ? De la pizza.