Je m’appelle Matthieu Pelard, je pratique le triathlon depuis 8 ans et je m’entraîne en moyenne 10h par semaine. Cette année, j’ai décidé de lancer une campagne de financement au profit du programme Au-delà des limites de Parasports Québec.

Je souhaite redonner à la société en inspirant les gens à aller s’entraîner ou à essayer une nouvelle activité. Toutefois, la pratique d’activités sportives quotidienne, ce n’est pas donné à tout le monde. On est chanceux de pouvoir sortir dehors sans complication pour aller marcher ou courir, faire du vélo ou nager.

Certaines personnes ont des limitations physiques alors que d’autres ont eu des accidents de travail. Elles font face à des obstacles supplémentaires pour mettre des chaussures, ou encore parce qu’il n’y a pas de rampe d’accès dans toutes les salles de sport. Dans certaines compétitions au Québec, l’inscription pour les parasports n’est même pas autorisée. Je trouve cela inconcevable !

On connaît les bénéfices de la pratique sportive en termes d’intégration sociale et de bien-être personnel au quotidien. C’est pour cette raison que je porte les couleurs de Parasports Québec et que j’essaie d’en faire la promotion avec des levées de fonds. Le programme Au-delà des limites porte bien son nom et ma faible contribution permettra à toutes les Québécoises et à tous les Québécois ayant une limitation fonctionnelle d’avoir un accès adéquat à la pratique sportive.

D’ailleurs, j’ai choisi de récolter des fonds en faisant un Ironman, car c’est la distance qui me fait rêver. C’est très exigeant et on ne peut pas se mentir à soi-même. Ce que j’aime le plus, c’est de voir les étoiles dans les yeux de ceux qui me soutiennent lorsque je franchis la ligne d’arrivée. À ce moment-là, j’ai l’impression que mes efforts sont récompensés.

La pandémie est bientôt derrière nous, mais il y a encore beaucoup d’incertitudes. Je ne sais pas encore si l’Ironman aura lieu à la mi-juillet. Je prévois un week-end choc un mois avant pour tester mon niveau de forme et trouver quelques repères. D’ici là, je continue de m’entraîner quotidiennement pour le plaisir.