Escrime en fauteuil roulant – Coupe du monde
Montréal, 23 novembre 2014 (Sportcom) – Après avoir terminé huitième à l’épée samedi, Pierre Mainville a pris le neuvième rang au sabre, dimanche, à la Coupe du monde d’escrime en fauteuil roulant disputée à Eger, en Hongrie.
Évoluant dans la catégorie B, Mainville, de Saint-Colomban, a été éliminé dans le tableau des 16 par le Russe Albert Kamalov, qui l’a vaincu par la marque de 13-11.
« C’est un bon escrimeur qui est généralement souvent dans les médailles depuis son arrivée sur le circuit, a raconté Mainville. Il a mal tiré en poules et c’est la raison pour laquelle je l’ai retrouvé aussi tôt sur mon chemin. »
Mainville et Kamalov se sont rendus jusqu’à la limite du temps avant que l’un des deux n’atteignent les 15 touches comme c’est généralement le cas au sabre. « Je crois que c’est la première fois que ça m’arrive. Je n’ai pas remarqué le temps qui défilait. »
« C’était une partie très stratégique qui s’est terminée à l’avantage du Russe, mais l’écart de deux touches démontre que ça pouvait aller d’un côté comme de l’autre », a poursuivi Mainville.
Le Québécois avait auparavant connu un beau parcours en poule, décrochant quatre victoires en cinq duels. « Je me sentais bien. C’est sûr qu’il y a des choses que je veux corriger, mais ç’a super bien été. »
En repos jusqu’à récemment en raison d’une blessure aux côtes, contrecoup d’une chute survenue lors d’un duel à la Coupe du monde de Varsovie, en septembre dernier, Mainville n’est présentement pas au sommet de sa forme physique.
Il a profité de cet arrêt forcé pour revoir ses tactiques. « J’ai compris plein de choses et j’ai pu modifier mon jeu. Il ne me reste qu’à le mettre en œuvre lorsque ma condition physique sera revenue à 100%. C’est une question de temps. »
L’escrimeur assure qu’il sera entièrement rétabli pour le Grand Prix de Hong Kong qui sera présenté au mois de décembre. Il pourra ainsi mettre à l’essai ses nouveaux acquis. « C’est un long chemin vers les Jeux paralympiques de Rio. Il reste encore deux ans pour mettre la stratégie en ordre », a-t-il conclu.