Personnalité Parasports Québec — Décembre 2022

Lorsqu’il n’est pas sur le terrain pour servir des passes savantes à ses coéquipiers, Nicolas Palmer se retrouve sur les lignes de côté à prodiguer de précieux conseils aux joueurs de l’équipe québécoise junior ou de la formation nationale de basketball en fauteuil roulant.

Pour souligner le travail acharné et la passion de Nicolas Palmer qui est devenu un incontournable dans le développement des jeunes joueurs de basketball en fauteuil roulant au Québec, Parasports Québec lui remet le titre de Personnalité du mois.

Karine Chicoine, qui a vu Nicolas grandir dans le monde du basketball en fauteuil roulant et qui est maintenant assistante-entraineure dans le programme québécois avec lui, est l’une des mieux placées pour décrire l’impact de Nicolas envers les jeunes athlètes de la province.

« Nicolas tente par tous les moyens d’outiller ses joueurs pour qu’une fois rendus aux Jeux du Canada, leur coffre soit rempli de tout ce dont ils pourraient avoir besoin. Que ce soit un nouveau joueur ou un plus expérimenté, Nicolas prend le temps de les aider à se développer », a-t-elle raconté.

Un automne sous le signe du voyagement

Cet automne, le Québécois a pris la direction de Calgary avec son uniforme d’entraineur adjoint de l’équipe nationale canadienne pour un camp de cinq jours. Du 23 au 27 novembre, Palmer et le personnel d’entraineurs ont pu évaluer les athlètes en vue des prochaines grandes rencontres mondiales.

« On voit que plusieurs jeunes joueurs poussent très fort et pourraient faire leur place plus tôt que tard dans l’équipe nationale. Le personnel d’entraineur est bien content de ce qu’on a vu à Calgary, c’était plaisant de revoir les joueurs et leur progression », a indiqué Palmer.

Surrey était également sur l’itinéraire automnal de Nicolas Palmer. Il s’y est retrouvé à titre d’entraineur-chef de la formation junior québécoise. Dans un tournoi l’opposant à l’Alberta et à la Colombie-Britannique, le Québec a conclu la fin de semaine avec une fiche de trois victoires et un revers, dans ce qui se voulait être un tournoi préparatoire pour les Jeux du Canada.

« Certains de ces joueurs sont mes coéquipiers avec le CIVA. Ça me permet de mieux les connaître et de bien comprendre comment les encadrer. Les équipes de l’Ouest sont très fortes, donc c’est bien de voir qu’on rivalise avec ces formations. On sait sur quoi on doit travailler jusqu’aux Jeux du Canada, on sera prêts, je suis certain ! » a-t-il conclu.

En plus de ses différents rôles d’entraineur, Nicolas Palmer se retrouve fréquemment sur le terrain. Cet automne, il a notamment aidé le CIVA de Montréal à demeurer invaincu au Québec, en plus de remporter les grands honneurs au tournoi Variety Village D1 à Toronto.

« C’est le fun de se déplacer à l’extérieur du Québec en tant que joueur et c’est quand même plaisant d’affronter de nouveaux visages. Ça nous permet de nous adapter à différentes stratégies. On a perdu un match contre Variety Village, mais on a été capable de les battre en finale le lendemain. C’était un tournoi relevé et c’était une belle réussite », a indiqué Palmer.

Si son automne était chargé, Nicolas Palmer sait que l’hiver et le printemps le seront tout autant. Il a en ligne de mire la médaille d’or aux Jeux du Canada. Le passionné de basketball sera assurément rassasié dans les prochains mois alors que plusieurs grands événements sont à ses portes.

 

En rafale

Destination voyage de rêve?
L’Australie.

Sport préféré à part le basketball en fauteuil roulant?
Le hockey est celui que j’aime le plus regarder, mais pour jouer, ce serait le tennis.

Film préféré?
Comme on est dans le temps des fêtes, je n’ai pas le choix d’y aller avec Maman, j’ai raté l’avion!

Dessert préféré?
Il y en a vraiment trop, si j’avais à en choisir un seul, je vais y aller avec le pouding chômeur.